Fiscalité
Calculer la TVS 2024 : guide pour optimiser votre fiscalité auto
TVS 2024 et double taxation CO₂/polluants : comprendre ce qui change vraiment pour la fiscalité auto
La TVS 2024 n’existe plus en tant que telle : elle est scindée en deux prélèvements annuels et cumulables, conçus pour mieux refléter le niveau réel d’imposition véhicules dans un contexte de transition énergétique. Sont désormais dues, pour tout véhicule de tourisme affecté à une activité économique, la taxe annuelle sur les émissions de CO₂ et la taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques. Pour les directions financières et les responsables de flotte, l’enjeu n’est pas seulement la conformité, mais l’optimisation fiscale par la bonne configuration du parc, la sélection des motorisations et un suivi documentaire rigoureux.
Concrètement, les entreprises visées regroupent sociétés commerciales, structures libérales et associations employant des véhicules de transport de personnes. Les catégories M1 et N1 (y compris les pick-up double cabine de 5 places et plus) sont incluses. Les utilitaires « stricts » de transport de marchandises restent hors champ, sauf s’ils sont reconfigurés pour le transport de personnes. Les exonérations, ciblées, concernent les véhicules affectés exclusivement à la vente, à la location courte durée, à l’auto-école, ou relevant de dispositifs de minimis. Les voitures 100 % électriques restent exonérées de la composante CO₂ et avantagées sur les polluants.
Un gestionnaire de flotte d’un distributeur régional (par exemple « HexaParts Mobilité ») verra rapidement la différence : calcul TVS devenu binaire, règles WLTP ou NEDC selon la date d’immatriculation, et une taxe « polluants » simple mais différenciée par carburant et norme. Le virage stratégique consiste à utiliser ces nouvelles règles comme levier pour une réduction TVS mesurable, tout en préservant la continuité opérationnelle.
Qui paie quoi en 2024 et quand s’acquitter des montants
Les deux taxes se calculent sur l’année civile 2024 et se déclarent avec la déclaration TVS en début d’exercice suivant. Pour mémoire, l’échéance de la TVS 2024 intervient en janvier 2025 pour les entreprises concernées, selon leur régime de TVA. La tenue d’un état récapitulatif des véhicules affectés (caractéristiques, dates, usage, carburant) devient centrale pour fiabiliser les montants, sécuriser un éventuel contrôle et piloter la fiscalité auto.
- ✅ Entreprises concernées : sociétés, associations, indépendants avec véhicules M1/N1 affectés à l’activité 💼
- 🚗 Véhicules visés : VP, N1 multi-usage, pick-up ≥ 5 places, assimilés 👥
- 🧾 Deux composantes : CO₂ (WLTP/NEDC/puissance admin.) + polluants (carburant/norme) 🔍
- 🛡️ Exonérations : vente/location/enseignement, aides de minimis, 100 % électriques ⚡
- 📅 Période et paiement : année civile 2024, déclare et paie début 2025 ⏱️
Pour éclairer les zones grises, un tableau synthétique aide à cadrer rapidement les cas d’usage récurrents observés en atelier, en réseau de distribution ou en flotte multi-sites.
| Cas d’usage 🚘 | Catégorie | Assujettissement 2024 | Points d’attention 🔎 |
|---|---|---|---|
| VP thermique récent | M1 | CO₂ + Polluants | WLTP si immatriculé ≥ 03/2020, sinon NEDC |
| Pick-up double cabine 5 places | N1 | CO₂ + Polluants | Considéré transport de personnes |
| Utilitaire 2 places | N1 (marchandises) | Hors champ | Non concerné si pas de transport de personnes |
| Véhicule 100 % électrique | M1/N1 | Exonération CO₂ + polluants = 0 € | Avantage fiscal et image ⚡ |
| Véhicule d’auto-école | M1 | Exonération possible | Affectation exclusive à l’enseignement |
Ce socle clarifié, l’étape suivante consiste à entrer dans la mécanique de calcul, en distinguant WLTP, NEDC et puissance administrative, puis à comparer les résultats pour guider les renouvellements de flotte. Pour aller plus loin sur la taxation annexe des déplacements électriques, un éclairage utile est proposé ici : taxe kilométrique pour voitures électriques.

Calculer la taxe CO₂ 2024 pas à pas : barèmes WLTP, NEDC et puissance administrative
La composante CO₂ du guide TVS repose sur trois approches exclusives selon les caractéristiques du véhicule. Les immatriculations postérieures à mars 2020 basculent sur le protocole WLTP, plus exigeant et plus proche des usages réels. Entre juin 2004 et cette bascule, c’est le NEDC qui reste la référence. Enfin, pour les véhicules ne disposant ni d’un chiffre d’émissions normé WLTP/NEDC, le calcul s’effectue à la puissance administrative.
La logique est marginale par tranches d’émissions (ou de puissance) : chaque tranche possède un tarif « par gramme » ou « par CV » appliqué à la fraction correspondante. Résultat, deux véhicules très proches sur le papier peuvent diverger sensiblement en montant, surtout autour des seuils. C’est précisément là que l’optimisation fiscale devient concrète.
Étapes opérationnelles et exemples chiffrés
Le gestionnaire de « HexaParts Mobilité » compare deux compactes essence, l’une à 129 g CO₂ WLTP, l’autre à 136 g. L’écart franchit un seuil, entraînant un tarif marginal plus élevé pour la seconde. Au cumul de 48 mois et sur 20 unités, l’économie dépasse plusieurs milliers d’euros. Ajouté à la composante « polluants », l’arbitrage moteur/transmission devient déterminant.
- 🧩 Étape 1 : identifier la norme applicable (WLTP, NEDC ou puissance admin.) 🧾
- 📊 Étape 2 : appliquer la tranche adéquate et le tarif marginal par fraction 📐
- 🧮 Étape 3 : sommer les fractions pour obtenir la taxe CO₂ annuelle par véhicule ➕
- 🗂️ Étape 4 : agréger par parc et valider les justificatifs (certificat conformité, carte grise) 📁
- 💡 Étape 5 : simuler des alternatives pour capter une réduction TVS durable 🔁
Les barèmes suivants, exprimés en « tarif marginal » sur la fraction considérée, servent de base pédagogique pour calibrer vos ordres de grandeur. Ils permettent de comparer des scénarios (downsizing, micro-hybridation, bascule vers hybride rechargeable ou EV).
| WLTP – fraction CO₂ (g/km) 🌿 | Tarif marginal (€/g) 💶 |
|---|---|
| Jusqu’à 140 | 15 à 55 |
| 141 à 155 | 50 à 60 |
| 156 à 175 | 60 |
| ≥ 176 | 65 |
Pour les véhicules relevant encore du NEDC (mise en circulation après 01/06/2004 et avant l’extension WLTP), la grille demeure à tranches, avec une progressivité plus douce en bas de spectre.
| NEDC – fraction CO₂ (g/km) 🧪 | Tarif marginal (€/g) 💶 |
|---|---|
| Jusqu’à 120 | 13 à 45 |
| 121 à 128 | 50 |
| 129 à 145 | 60 |
| ≥ 146 | 65 |
Enfin, les véhicules sans mesure normée s’évaluent à la puissance administrative. Le principe reste identique : fractionner par paliers de CV et appliquer un tarif par unité de puissance.
| Puissance administrative (CV) ⚙️ | Tarif marginal (€/CV) 💶 |
|---|---|
| Jusqu’à 3 | 1 500 |
| 4 à 6 | 2 250 |
| 7 à 10 | 3 750 |
| 11 à 15 | 4 750 |
| ≥ 16 | 6 000 |
Un comparatif de scénarios illustre la mécanique. Exemple : une berline à 156 g WLTP affronte un break à 175 g. L’écart reste sur la même tranche marginale, mais le cumul de grammes renchérit la berline si elle est plus lourde et moins efficiente sur autoroute. D’où l’intérêt d’associer essais terrains et simulation fiscale.
Pour compléter l’analyse, la récupération de TVA sur l’achat ou la location, ainsi que la taxe sur l’affectation, jouent dans le TCO. Un panorama actualisé est proposé ici : TVA et véhicule d’entreprise en 2025. Ce dernier point influe sur le choix entre LLD, crédit-bail ou achat comptant et, par ricochet, sur la capacité à lisser la charge de taxe auto 2024.
Taxe annuelle sur les polluants atmosphériques : barèmes, carburants et effets sur les choix de flotte
Seconde composante du dispositif, la taxe « polluants » remplace l’ancienne taxe d’ancienneté. Elle s’apprécie selon le type d’énergie et la catégorie d’émission. Elle a un mérite décisif pour les opérationnels : elle est simple à lire, donc plus rapide à simuler lors d’un appel d’offres ou d’une renégociation de LLD. Les véhicules électriques y sont gagnants, les motorisations récentes certifiées Euro 5/6 restent modérément taxées, tandis que les véhicules plus anciens ou atypiques supportent un montant plus élevé.
Ce différentiel pèse sur les arbitrages d’usage. Un VUL converti en 5 places temporaire peut faire basculer l’entreprise dans le champ de la taxe alors qu’un VP hybride moderne conservera un signal-prix contenu. S’ajoutent des exonérations spécifiques (véhicules dédiés à la vente, location, conduite) qui, bien documentées, sont un puissant levier d’optimisation fiscale.
Barèmes et exemples d’application
Voici un rappel utile pour calibrer vos estimations, notamment lors de l’intégration d’un nouveau modèle dans le catalogue interne.
| Catégorie pollution 🌍 | Caractéristiques | Montant annuel 💶 |
|---|---|---|
| EV (énergie propre) ⚡ | 100 % électrique, hydrogène | 0 € |
| Thermique Euro 5/6 🛠️ | Norme récente essence/diesel | 100 € |
| Autres (plus polluants) 🚫 | Anciennes normes, conversions lourdes | 500 € |
Cas pratique « HexaParts Mobilité » : trois SUV diesel Euro 6D gardés au-delà de 60 mois finissent par coûter davantage en polluants qu’un mix hybride + EV. En alignant la rotation à 36 mois, l’entreprise diminue la taxe, récupère une meilleure valeur résiduelle et améliore son bilan carbone. En B2B, cette baisse est aussi un argument commercial.
- 🌱 Basculer vers EV/hybride réduit mécaniquement la taxe « polluants » et la composante CO₂
- 🔁 Anticiper les remplacements à 36/48 mois limite l’exposition aux normes vieillissantes
- 📚 Documenter l’exclusivité d’usage (vente, location, auto-école) ouvre des exonérations
- 🧾 Conserver certificats de conformité, PV d’immatriculation et preuves d’affectation
- 🧭 Intégrer la taxe dans les appels d’offres LLD/LOA pour comparer « full cost »
Pour une vue transversale sur la nature moteur et ses conséquences fiscales (TVA, amortissements, TVS), un décryptage utile est disponible ici : nature de moteur et fiscalité 2025. Utilisé en tandem avec vos données de consommation terrain, ce référentiel éclaire des choix plus robustes que la seule fiche technique constructeur.

Déclaration TVS, preuves et pilotage: maîtriser la conformité sans perdre en agilité
La déclaration TVS 2024 se matérialise par la collecte annuelle des données de parc et leur restitution selon le régime fiscal de l’entreprise. Les structures au régime normal de TVA utilisent l’annexe 3310-A-SD via le portail professionnel, tandis que les entreprises au réel simplifié appliquent un calendrier spécifique. L’essentiel n’est pourtant pas la case à cocher, mais la qualité du « fichier parc » qui alimente le calcul, trace les exonérations et sécurise un audit ultérieur.
Un état récapitulatif par véhicule doit inclure : immatriculation, date de mise en circulation, énergie, norme, CO₂ WLTP ou NEDC, puissance administrative le cas échéant, périodes d’affectation, et justificatifs (contrats de location, fiches d’affectation, preuves d’usage exclusif). Pour les collaborateurs indemnisés en frais kilométriques, un abattement sur la taxe peut s’appliquer en fonction du kilométrage remboursé, à condition de conserver les éléments probants (notes, barèmes, motifs de déplacement).
Calendrier, process et contrôles internes
Les directions financières gagnent à synchroniser leur process de taxe sur les véhicules de société avec la clôture comptable. Un jalon trimestriel facilite la mise à jour des entrées/sorties de parc et la reconstitution des preuves. L’objectif est double : payer le juste montant et promouvoir une culture de fiscalité auto proactive, au service du TCO.
- 🗓️ Jalons: collecte trimestrielle, pré-clôture en décembre, dépôt en janvier
- 🧰 Outils: DMS/CRM flotte, exports WLTP/NEDC, contrôles de cohérence 🔧
- 📥 Données: CO₂, énergie, norme, périodes d’usage, indemnités km 🧾
- 🛡️ Contrôle interne: double validation finance/ops, piste d’audit 👀
- 📈 Amélioration: revue annuelle des barèmes et renégociation LLD 💬
| Régime fiscal 🧭 | Support de dépôt | Échéance indicative ⏱️ | Bonnes pratiques ✅ |
|---|---|---|---|
| Régime normal TVA | Annexe 3310-A-SD (en ligne) | Janvier N+1 | Consolider le parc au 31/12, archivage numérique |
| Réal simplifié | Formulaire dédié | Mi-janvier N+1 | Vérifier les sorties de parc Q4 |
| Sans TVA | Procédure spécifique | À confirmer avec SIE | Documenter intégralement l’usage |
Les entreprises multi-sites apprécient l’alignement de la TVS 2024 sur l’année civile, qui fluidifie la planification. L’étape suivante consiste à lier la fiscalité à la politique mobilité (car policy, bornes, formation éco-conduite). À ce titre, la compréhension de la TVA sur les véhicules et frais associés demeure structurante : cadre TVA 2025 pour voitures.
Enfin, pour les trajets indemnisés et notamment les parcs bas carbone, il est utile de revisiter le sujet des indemnités propres aux véhicules électriques : indemnités et taxe kilométrique EV. Une gestion serrée de ce poste renforce la cohérence globale de l’optimisation fiscale.
Exonérations, abattements et cas spécifiques: où se cache la réduction TVS la plus efficace
Au-delà du choix technologique, la réduction TVS s’obtient par une lecture fine des exonérations et abattements. Les véhicules électriques et certaines catégories hybrides étaient exonérés de la composante CO₂ sous conditions en 2024. Les véhicules affectés exclusivement à la vente, à la location ou à l’enseignement de la conduite peuvent sortir du champ de la taxe. Les aides de minimis complètent la palette, à condition d’un suivi documentaire rigoureux.
Un autre levier souvent sous-exploité concerne les frais kilométriques remboursés aux salariés ou dirigeants utilisant leur véhicule personnel. L’abattement s’applique sur la taxe due, proportionnellement au kilométrage indemnisé, sous réserve d’une traçabilité complète. En pratique, la combinaison « parc thermiques sobres + frais km encadrés + EV ciblés » permet d’équilibrer disponibilité opérationnelle et charge fiscale contenue.
Arbitrages concrets et erreurs à éviter
Deux écueils reviennent fréquemment. D’abord, l’oubli de requalifier un N1 5 places utilisé comme VP, exposant l’entreprise à une taxe non budgétée. Ensuite, la conservation de véhicules thermiques au-delà de 60 mois, qui augmente la probabilité d’une bascule dans la catégorie « autres véhicules plus polluants » côté taxe « polluants ». Le pilotage par seuils – CO₂ WLTP et catégories d’émission – s’impose donc autant que la négociation des loyers LLD.
- 🧭 Déterminer l’affectation exclusive (vente, location, auto-école) pour sécuriser l’exonération
- 🧾 Mettre en place un processus frais km conforme, avec justificatifs complets 📎
- 🔄 Programmer des renouvellements avant bascule de norme ou changement d’usage
- 📉 Utiliser les aides de minimis et les offres locales (bornes, subventions) 💡
- 🧠 Former les acheteurs et RH aux impacts fiscaux des choix de motorisation
| Dispositif ⚖️ | Conditions clés | Effet fiscal attendu 🟢 | Points de vigilance 👁️ |
|---|---|---|---|
| Exonération EV | 100 % électrique, affecté à l’activité | CO₂ = 0 €, polluants = 0 € | Autonomie/usage réel, coûts d’infra |
| Exonération usage exclusif | Vente, location courte durée, auto-école | Sortie du champ TVS | Preuves d’usage exclusif indispensables |
| Abattement frais km | Kilométrage remboursé justifié | Réduction partielle de la taxe | Traçabilité et conformité barème |
| Aides de minimis | Respect plafond pluriannuel | Exonération possible | Cumul des aides, suivi sur 3 ans |
Pour connecter ces leviers à la stratégie d’achat/LLD et au cadre TVA, consultez ce dossier de référence : voiture et TVA 2025, ainsi que la synthèse dédiée aux motorisations et fiscalité : moteurs et fiscalité. Les deux ressources s’articulent avec la TVS 2024 et facilitent des arbitrages robustes, y compris lors des comités d’investissement.
Scénarios budgétés et ROI: comment optimiser la taxe auto 2024 sans dégrader l’exploitation
Les directions achat et finance veulent des chiffres. En agrégeant la taxe CO₂, la composante « polluants », la récupération éventuelle de TVA et la valeur résiduelle, on obtient une lecture TCO solide. Trois scénarios tirés d’appels d’offres récents illustrent la manière d’orchestrer une optimisation fiscale crédible et mesurable.
Scénario A (thermique efficient Euro 6, 120–130 g WLTP), Scénario B (hybride non rechargeable, 95–110 g), Scénario C (100 % électrique). À périmètre d’usage équivalent (20 000 km/an, région mixte, deux grands trajets hebdomadaires), l’écart de TVS 2024 se lit immédiatement, tandis que l’électricité gagne sur la taxe « polluants » et la composante CO₂, mais demande une infrastructure de recharge maîtrisée.
- 📈 A: thermique efficient = coût maîtrisé, flexibilité réseau, taxe modérée
- 🌿 B: hybride HEV = faible CO₂, baisse notable de taxe, autonomie thermique conservée
- ⚡ C: EV = taxe quasi nulle, économies d’énergie, besoin de plan de charge
- 🧮 Tous: vérifier TVA, amortissements, et coûts d’assurance/maintenance
- 🔌 Bonus: intégrer la taxe kilométrique EV dans les politiques de remboursement
| Scénario 💼 | CO₂ estimé | Taxe CO₂ (ordre de grandeur) 💶 | Taxe polluants 💨 | Effet TCO sur 36 mois 📊 |
|---|---|---|---|---|
| A – Thermique 125 g | WLTP 125 g | Tranches basses (€/g) cumulées | 100 €/an | Budget stable, dépend du diesel/essence |
| B – Hybride 100 g | WLTP 100 g | Fortement réduit vs A | 100 €/an (si Euro 6) | Gain fiscal + conso réduite |
| C – EV 0 g | WLTP 0 g | 0 € | 0 € | TVS nulle, pilotage recharge requis ⚡ |
Pour les groupes multi-enseignes, la transformation ne se fait pas en une fois. L’approche la plus robuste consiste à caler un plan par « vagues » (lots de 10 à 20 véhicules), à réviser la car policy, et à aligner les incitations internes (bonus conducteur à l’éco-conduite, formation à la charge intelligente). La cohérence fiscale se renforce en croisant les sujets : nature du moteur et fiscalité et TVA 2025 sur véhicules. Au final, la taxe sur les véhicules de société cesse d’être une pénalité subie et devient un indicateur de performance de la flotte.
En récapitulatif, une politique qui privilégie les faibles grammes WLTP, les normes récentes et le bon mix EV/thermiques, tout en documentant rigoureusement les exonérations, aboutit à un double gain : conformité sans stress et économies durables. Et si un doute subsiste, un simulateur interne ou un tableau de bord maison suffit à arbitrer avant signature d’un bon de commande. Pour mémoire, les principes TVA et indemnités EV sont rassemblés ici pour vos comités : remboursements EV.
Quels véhicules entrent dans le calcul TVS 2024 ?
Tous les véhicules de tourisme M1 et certains N1 (notamment pick-up 5 places) affectés à l’activité économique. Les utilitaires strictement dédiés au transport de marchandises sont exclus.
Comment choisir entre WLTP, NEDC ou puissance administrative ?
C’est la date et la configuration du véhicule qui tranchent : WLTP à partir de mars 2020, NEDC pour les mises en circulation postérieures au 1er juin 2004 et antérieures au WLTP. En absence de mesure normalisée, la puissance administrative s’applique.
La taxe ‘polluants’ est-elle évitable ?
Oui pour les véhicules zéro émission (0 €). Les véhicules Euro 5/6 supportent un montant modéré, et les plus anciens sont plus taxés. Certaines affectations exclusives (vente, location, auto-école) ouvrent des exonérations.
Quelles sont les bonnes pratiques de déclaration TVS ?
Tenir un état de parc exhaustif, vérifier les données CO₂/énergie/norme, tracer l’usage, appliquer les bons barèmes et déposer via l’annexe 3310-A-SD ou le formulaire selon votre régime. Un jalon trimestriel évite les écarts.
Quels liens regarder pour optimiser la fiscalité auto ?
Combinez le cadre TVA 2025, la nature de moteur et la gestion des indemnités EV : https://france-distribution.fr/voiture-tva-2025, https://france-distribution.fr/nature-moteur-fiscalite-2025 et https://france-distribution.fr/taxe-kilometrique-voitures-electriques.
Salomé explore toutes les innovations qui bousculent la filière : électrification, IA, maintenance prédictive, solutions de mobilité… Son écriture agile et vivante reflète sa curiosité naturelle. Elle aime mettre en perspective les technologies pour aider les professionnels à comprendre ce qui arrive demain.