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Stellantis prévoit une baisse de sa production automobile en France d’ici trois ans
Stellantis prévoit une baisse de sa production automobile en France d’ici trois ans : chiffres, sites concernés et calendrier
Les signaux s’alignent autour d’un même ordre de grandeur : -11 % de baisse de production pour Stellantis en France sur la période 2025-2028, selon des estimations internes relayées par des sources syndicales et la presse économique. Les volumes des cinq usines d’assemblage convergeraient vers un total proche de 587 800 unités en 2028, avec une pression particulièrement marquée sur Poissy et Mulhouse. Ce mouvement s’inscrit dans un marché automobile européen en recomposition, où la baisse de production répond à une demande plus heurtée et à un mix produit en transition accélérée vers l’électrification.
Pour Poissy, la trajectoire est documentée : la cadence passerait d’environ 90 600 véhicules en 2025 à 55 000 en 2028, avec la fin de la production de la DS 3 et de l’Opel Mokka sur le site à cet horizon. À Mulhouse, les sorties seraient ramenées d’environ 135 000 à 80 000 unités en cinq ans. Hordain (véhicules utilitaires) est également cité parmi les sites appelés à ajuster leur activité, dans l’attente de clarifications autour du futur cadre réglementaire européen sur les utilitaires légers.
Le groupe a confirmé aux représentants du personnel le maintien d’un plan industriel à Poissy jusqu’en 2028, sans fermeture ni plan social annoncé. La décision de prolonger la fabrication après 2028 doit intervenir durant le premier semestre 2026, dans le cadre du prochain schéma stratégique. La séquence réglementaire à Bruxelles (décisions attendues mi-décembre) pourrait infléchir les arbitrages, notamment pour les VUL. Pour suivre les évolutions politiques sur l’industrie, un point d’étape utile est proposé ici : projets de Bruxelles liés à l’automobile.
- 📉 -11 % d’ici 2028 : trajectoire agrégée sur les usines françaises.
- 🏭 Poissy et Mulhouse : sites les plus impactés par la réallocation des volumes.
- 🛠️ Hordain : dépendance aux arbitrages sur les utilitaires.
- 🔧 Emploi industriel : adaptation progressive des compétences plutôt que suppressions sèches annoncées.
- ⚙️ Plan industriel 2026-2028 : jalon stratégique clé au S1 2026.
| Site 🇫🇷 | Volume 2025 (est.) 🚗 | Projection 2028 (est.) 📅 | Variation 📉/📈 | Signal opérationnel 🔎 |
|---|---|---|---|---|
| Poissy | ≈ 90 600 | ≈ 55 000 | ≈ -39 % ❗ | Fin DS 3 / Opel Mokka en 2028 |
| Mulhouse | ≈ 135 000 | ≈ 80 000 | ≈ -41 % ❗ | Réduction de la mixité de plateformes |
| Hordain (VUL) | n.c. | n.c. | En baisse ⬇️ | Impact potentiel des normes EU VUL |
| Autres sites (France) | n.c. | n.c. | Ajustements ciblés ⚖️ | Optimisation du mix et de la marge |
| Total France | — | ≈ 587 800 | -11 % global 📉 | Alignement sur la demande et la rentabilité |
Cette photographie ne résume pas seulement un cycle baissier ; elle illustre une normalisation post-crises et une redéfinition de la compétitivité par le mix produit. Une préparation structurée côté distribution et fournisseurs devient déterminante pour sécuriser marges et délais.

Baisse de production et facteurs explicatifs : régulation, mix électrique, concurrence et coûts
La production automobile française de Stellantis s’ajuste sous l’effet combiné de facteurs de fond. La pression réglementaire européenne, l’inflexion de la demande pour l’électrique, la concurrence des nouveaux entrants et la chasse aux coûts transforment la cartographie des usines. La réorientation du mix vers des modèles à plus forte marge est prioritaire, même si cela implique des volumes plus courts terme.
Sur l’électrique, la demande s’installe mais demeure hétérogène par région, segment et pouvoir d’achat. Les tendances observées sur les voitures électriques en France montrent une accélération par vagues, sensible aux aides et au coût total de possession. Dans le même temps, la concurrence venue d’Asie exerce une pression sur les prix. Les analyses autour de chaque marque chinoise de voitures électriques soulignent l’efficacité industrielle et l’intégration verticale qui bousculent les équilibres.
Le déploiement de standards techniques liés aux batteries et à l’électronique de puissance impose aussi des investissements lourds. L’écosystème peut toutefois s’appuyer sur des fournisseurs innovants en stockage d’énergie, comme le montrent les initiatives détaillées dans cet aperçu des batteries innovantes. À l’échelle européenne, l’agenda réglementaire (taxonomie, CO2 flottes, VUL, règles d’origine) reste un déterminant majeur pour la fabrication locale et les arbitrages d’implantation, à suivre via les projets en cours à Bruxelles.
- ⚖️ Régulation : cycles CO2 flottes, LCV et conditions d’aides influencent l’allocation des volumes.
- 🔌 Électrification : montée en puissance, mais demande encore volatile selon segments.
- 🌍 Concurrence internationale : pression tarifaire et rapidité d’exécution.
- 💶 Coûts de production : énergie, salaires, composants électroniques et logistique.
- 🧩 Mix produit : priorisation des versions rentables au détriment de la quantité brute.
| Facteur clé 🧭 | Impact sur volumes ⚙️ | Horizon ⏳ | Réponse probable de Stellantis 🏁 |
|---|---|---|---|
| Normes CO2 et VUL | Baisse ciblée sur modèles pénalisants 📉 | 2025-2028 | Réallocation et optimisation du mix |
| Demande EV France | Cyclique, dépendante des aides 🔄 | 2025-2027 | Cadencier flexible, variantes électrifiées |
| Concurrence chinoise | Pression sur prix et délais ⏱️ | Continu | Montée en gamme, rationalisation des plateformes |
| Coûts énergie/composants | Compression des marges ⚠️ | 2025-2026 | Acheminement optimisé, sourcing alternatif |
| Capacités européennes | Arbitrage entre sites 🇪🇺 | 2025+ | Spécialisation et mutualisation |
Les distributeurs et gestionnaires de flotte gagnent à intégrer ces paramètres dans leurs plans d’approvisionnement et de revente. À ce titre, l’exemple d’un modèle « made in France » à succès, tel que la Yaris Cross produite en France, rappelle que la compétitivité locale demeure possible lorsque le produit, le site et les volumes trouvent leur seuil d’alignement.
La baisse annoncée n’est donc pas un renoncement, mais une reconfiguration sous contrainte : l’objectif est de garder la maîtrise du compte d’exploitation dans un cycle où la qualité des volumes prime sur la quantité.
Effets sur l’écosystème : emploi industriel, sous-traitants et territoires autour de Poissy, Mulhouse et Hordain
Pour l’industrie française, l’ajustement des cadences chez Stellantis se propage mécaniquement aux bassins d’emploi des sites. Les directions ont clarifié que Poissy conserve un avenir jusqu’en 2028, sans plan social annoncé. Toutefois, une baisse de charge impose des redéploiements internes, des reconversions et des plans de compétences dans les réseaux de proximité. Exemple typique : un sous-traitant fictif, « MecaForge Hauts-de-France », qui usinait des pièces de châssis pour Poissy et Hordain, revoit sa chaîne de valeur vers des références compatibles avec des plateformes électrifiées et explore des débouchés export.
La qualité de l’emploi industriel dépendra de l’anticipation. Les organismes de formation et les compétitions de métiers jouent un rôle d’accélérateur. Des initiatives comme celles mises en lumière ici, avec la réussite de talents formés aux standards les plus récents (exemple WorldSkills Automobile), illustrent la dynamique de montée en compétences au bénéfice de la filière. Les clubs et fédérations contribuent aussi à l’attractivité technique et à la culture de précision, sujet à retrouver auprès de la Fédération Française du Sport Automobile.
Du côté des territoires, la priorité des autorités locales vise la sécurisation des savoir-faire et la requalification des friches si nécessaire. Plusieurs mesures peuvent amortir les chocs : soutien à l’investissement productif, aides à la décarbonation, plateformes logistiques mutualisées. Les fournisseurs de batteries et d’électronique, comme ceux présentés dans ce panorama des batteries innovantes, deviennent des partenaires clés pour stabiliser des chaînes d’approvisionnement plus courtes et plus résilientes.
- 👷 Salariés : formation continue, polyvalence ateliers, passerelles inter-sites.
- 🏗️ Sous-traitants : diversification clients, segments EV, export opportuniste.
- 🏙️ Territoires : coordination entre régions, clusters et pôles de compétitivité.
- 🔄 Économie circulaire : reconditionnement, pièces reman, batteries seconde vie.
- 🧪 R&D locale : bancs d’essais, validation matériaux, cycles qualité.
| Acteur local 🤝 | Risque principal ⚠️ | Mesure d’atténuation 🛡️ | Bénéfice attendu ✅ |
|---|---|---|---|
| Ateliers de montage | Sous-charge ponctuelle ⏳ | Polyvalence postes, lean scheduling | Maintien des compétences 🧰 |
| Sous-traitants rang 1-2 | Dépendance mono-client 🧷 | Multi-sourcing, nouveaux marchés | Résilience accrue 💪 |
| Formation/Écoles | Décalage de compétences 📚 | Modules EV, électronique, data | Employabilité durable 🎯 |
| Collectivités | Perte d’attractivité régionale 🗺️ | Aides à l’investissement vert | Maintien de l’écosystème 🌱 |
Une trajectoire assumée et accompagnée permet de transformer une phase d’ajustement en tremplin pour la compétitivité des territoires et la pérennité des emplois qualifiés.

Comment les réseaux de distribution et les flottes peuvent s’adapter à la baisse de production en France
Pour les distributeurs et gestionnaires de parc, une stratégie d’approvisionnement robuste et multi-sources devient indispensable. L’objectif n’est pas de remplir des parkings, mais de sécuriser un niveau de disponibilité cohérent avec la demande locale, tout en préservant le niveau de marge par véhicule. Une enseigne francilienne fictive, « AutoPro Île-de-France », illustre cette approche : planification trimestrielle dynamique, révision du mix versions/finition, renforcement de l’atelier pour capter la valeur après-vente et services connectés.
Les flottes gagnent à revisiter le TCO avec une granularité fine : consommation réelle, coût énergétique, fiscalité, résiduel, valeur d’usage. Les ressources sur la montée des électriques, comme ce dossier consacré aux électriques en France, aident à calibrer des politiques d’achat par profils métiers. L’ajustement des délais doit être anticipé, avec des fenêtres de commande plus tôt dans l’année et des clauses de flexibilité mises noir sur blanc.
- 🗓️ Planification : précommandes par vagues, lissage des livraisons.
- 🔄 Mix intelligent : versions à rotation rapide, options rationnelles.
- 💼 Contrats : SLA et pénalités définies, substitutions prévues.
- 🧯 Gestion risques : stocks tampons, véhicules relais.
- 🔧 Après-vente : packages d’entretien, extension de garantie.
| Action 🎬 | Effet sur la disponibilité 🚚 | Impact marge 💶 | Complexité ⚙️ |
|---|---|---|---|
| Prévisions trimestrielles glissantes | +15 à +25 % de fiabilité 📈 | Neutre à positif 🔹 | Moyenne |
| Diversification motorisations | Réduction des ruptures ⛓️ | Optimisation TCO 🧮 | Moyenne |
| Accords de substitution modèles | Délai réduit de 2-6 semaines ⏱️ | Variable | Faible |
| Monétisation après-vente | Indépendant 📦 | +2 à +4 pts de marge nette 💹 | Moyenne |
Le contexte appelle aussi à valoriser des expertises annexes pour créer du trafic et du chiffre d’affaires additionnel, de la sécurité à l’accessoire premium. Des sujets d’actualité, comme la vigilance autour de l’usurpation de plaques, renforcent la relation de confiance avec les clients professionnels. La stratégie « service first » constitue un rempart concret face aux à-coups d’approvisionnement.
À la clé, une promesse claire : fiabilité des délais, transparence des substitutions, maîtrise du coût total pour l’utilisateur final. C’est cette équation qui consolide les résultats dans un cycle de production contraint.
Scénarios 2026-2028 : décisions stratégiques, Paquet européen et trajectoires possibles pour l’industrie française
Deux horizons guideront la suite : la décision de Stellantis au premier semestre 2026 sur l’avenir industriel de Poissy après 2028, et l’issue des arbitrages européens à court terme sur les utilitaires. Trois scénarios peuvent structurer les plans d’affaires des distributeurs, ateliers et flottes, avec des leviers opérationnels associés pour l’industrie automobile hexagonale.
Les annonces réglementaires à Bruxelles pèsent sur les VUL : normes CO2, critères de bonus/malus, règles d’origine. Les dossiers sont à suivre dans un format synthétique via les actualités des projets européens. En parallèle, la veille concurrentielle sur l’électrique doit intégrer les offensives des nouveaux entrants, à commencer par les acteurs asiatiques : cette grille de lecture des marques chinoises aide à anticiper les mouvements de prix et de gamme.
- 🧭 Scénario A : maintien des volumes et spécialisation de Poissy sur un modèle à forte valeur.
- 🔁 Scénario B : reconversion partielle vers des modules EV, batteries ou sous-ensembles.
- 🛫 Scénario C : baisse prolongée des volumes, contrebalancée par l’export et l’après-vente.
| Scénario 🔮 | Hypothèse clé 🧩 | Conséquence emploi 👷 | Action recommandée pour les pros 🧭 |
|---|---|---|---|
| A — Spécialisation | Produit phare « made in France » 🌟 | Stabilisation locale ✅ | Préacheter capacités, contrats pluriannuels |
| B — Reconversion | Modularisation EV 🔌 | Requalification ciblée 🎓 | Former équipes, ajuster layout ateliers |
| C — Baisse prolongée | Demande atone sur segments clefs 📉 | Mobilités internes, sous-charge ⏳ | Services premium, VO, contrats de maintenance |
Un parallèle utile rappelle que des modèles réussis « produits en France » existent et structurent l’emploi lorsqu’ils atteignent leur point d’équilibre industriel. L’exemple de la Yaris Cross assemblée en France illustre l’importance d’un triptyque gagnant : produit pertinent, usine compétitive, volumes stables. Le pilotage fin du mix par Stellantis visera des objectifs similaires, quitte à passer par une phase d’ajustement des cadences.
Pour les acteurs B2B, le fil conducteur reste une question : quelle combinaison d’achats, de services et de formation renforce la compétitivité dans chaque scénario, sans dépendre de la conjoncture pure ?
Repères opérationnels pour décider : indicateurs à suivre, outils et ressources utiles
Pour transformer l’information en décision, trois blocs d’indicateurs méritent une surveillance mensuelle : disponibilité des modèles clefs, délais de livraison par motorisation, résiduels par canal de revente. À ces données s’ajoute la veille réglementaire, notamment sur les utilitaires, et la dynamique des incitations à l’électrique. Une check-list pragmatique rend ces sujets actionnables, qu’il s’agisse d’un distributeur urbain, d’un atelier multi-marques ou d’une flotte de 500 véhicules.
Ressources utiles à intégrer dans la routine de suivi : l’état des ventes d’électriques en France pour éclairer le mix, la synthèse des projets réglementaires pour ajuster les plans d’achat, et des dossiers industrie comme les innovations batteries pour anticiper l’entretien et la garantie. Pour la culture filière et l’attraction des talents, les initiatives sportives apportent un moteur d’engagement avec la FFSA. Enfin, l’écosystème média gagne à clarifier son cadre : voir les mentions légales d’un site avant de relayer des informations sensibles.
- 📌 Indicateurs : délais, mix, résiduels, coûts atelier, satisfaction.
- 🧭 Gouvernance : comité mensuel approvisionnement/VO/atelier.
- 📦 Partenaires : second sourcing pièces, logistique flexible.
- 🧑🏫 Compétences : certification HV, diagnostic électronique.
- 🧱 Résilience : stock stratégique, clauses contractuelles.
| Indicateur clé 📊 | Seuil d’alerte 🚨 | Action corrective 🔧 | Effet attendu ✅ |
|---|---|---|---|
| Délai livraison (>90 j) | +20 % vs plan 🕒 | Activer substitutions/modèles | Réduction attente clients 😊 |
| Mix versions hautes | < 35 % 🎯 | Packages options rationalisés | +marge unitaire 💹 |
| Taux retour atelier | > 4 % 🔧 | Qualité pré-livraison renforcée | Moins de réclamations 👍 |
| Valeur résiduelle | -10 % vs marché 📉 | Révision des canaux VO | Optimisation revente 💼 |
Ces repères constituent une boussole pour naviguer dans un environnement d’industrie automobile contraint, sans perdre de vue l’essentiel : la satisfaction client et la rentabilité durable, même dans une phase de baisse de production.
Quels sites Stellantis en France sont les plus concernés par la baisse de production ?
Poissy et Mulhouse concentrent l’essentiel de l’ajustement. Poissy passerait d’environ 90 600 véhicules en 2025 à 55 000 en 2028, tandis que Mulhouse reculerait d’environ 135 000 à 80 000 unités. Hordain (utilitaires) est aussi cité comme devant réduire sa cadence en fonction des décisions européennes.
Cette baisse de 11 % remet-elle en cause l’avenir industriel en France ?
Les volumes 2025-2028 s’orientent à la baisse, mais Stellantis a confirmé un avenir pour Poissy jusqu’en 2028, sans fermeture ni plan social annoncé. La décision de prolonger la fabrication après 2028 sera prise au premier semestre 2026 dans le cadre du plan stratégique.
Quelles conséquences pour l’emploi industriel et les sous-traitants ?
L’enjeu porte sur l’adaptation : montée en compétences, polyvalence et diversification client. Des dispositifs territoriaux et des partenariats formation peuvent amortir l’impact. Les fournisseurs innovants (ex. batteries) aident à réorienter la chaîne de valeur.
Comment les distributeurs et flottes doivent-ils s’organiser ?
Mettre en place une planification glissante, sécuriser des substitutions produits, travailler le TCO par profil d’usage et renforcer l’après-vente. Une stratégie service-first protège la marge quand les volumes usine sont limités.
Quel rôle joue la régulation européenne dans ces décisions ?
Les normes CO2, les règles sur les utilitaires et les dispositifs d’aides influencent la demande et l’allocation des volumes de fabrication. La veille sur les projets à Bruxelles est essentielle pour anticiper les changements de cadence.
Alice suit l’industrie automobile depuis plus de vingt ans et a vu se transformer toute la chaîne de distribution, du constructeur au réseau indépendant. Elle aime analyser les tendances du marché avec précision et rendre l’information stratégique accessible aux professionnels. Toujours connectée aux réseaux de la filière, elle apporte une vision claire et structurée.